"Au millimètre près"
Où l’on découvre que les Grecs anciens nous ont bien eus.
Athènes. Cela fait plus de 2400 ans qu’un immense édifice se dresse au-dessus de la cité : le Parthénon.
Depuis sa construction, le bâtiment est admiré pour ses proportions harmonieuses et ses lignes droites. Et pourtant, ce n’est qu’une illusion...
Car si tout semble bien droit, en réalité, rien ne l’est ! Les colonnes sont légèrement renflées et inclinées vers l’intérieur.
La partie qui les surplombe, appelée l’architrave, est quant à elle imperceptiblement bombée. Pourquoi toutes ces déformations ?
Parce que le Parthénon mesure plus de 13 mètres de haut. Et si tout était effectivement rectiligne, pour une personne placée au niveau du sol, la perspective liée à la distance déformerait les proportions du bâtiment...
C’est là ce que les architectes antiques veulent éviter à tout prix ! Voilà pourquoi ils ont adapté les formes de l’édifice pour tromper notre œil et "corriger" les déformations optiques.
Pour y parvenir, c’est un vrai casse-tête. En effet, le temple n’a rien d’un empilement d’éléments identiques et de colonnes interchangeables.
Chaque bloc de pierre est complètement unique : tous sont taillés en fonction de la place qu’ils occupent dans l’édifice. Et ceci… au millimètre près !
Une prouesse, quand on sait que le temple a été bâti en seulement neuf ans, à une époque où les moyens techniques étaient bien moins perfectionnés qu’aujourd’hui.
Mais c’est ce sens du détail qui rend ce bâtiment si exceptionnel, si harmonieux... et si difficile à restaurer ! Il faut parvenir à retrouver la place précise de chacun des blocs de marbre.
C’est un puzzle géant devant lequel archéologues et architectes s’arrachent les cheveux, encore aujourd’hui !
Où l’on découvre que les Grecs anciens nous ont bien eus.
Athènes. Cela fait plus de 2400 ans qu’un immense édifice se dresse au-dessus de la cité : le Parthénon.
Depuis sa construction, le bâtiment est admiré pour ses proportions harmonieuses et ses lignes droites. Et pourtant, ce n’est qu’une illusion...
Le Parthénon, construit entre 447 et 432 avant J.-C , photo : Steve Swayne
Voir en grand
Voir en grand
Car si tout semble bien droit, en réalité, rien ne l’est ! Les colonnes sont légèrement renflées et inclinées vers l’intérieur.
La partie qui les surplombe, appelée l’architrave, est quant à elle imperceptiblement bombée. Pourquoi toutes ces déformations ?
Diagramme montrant les courbures exagérées du bâtiment, illustration Artips
Voir en grand
Voir en grand
Parce que le Parthénon mesure plus de 13 mètres de haut. Et si tout était effectivement rectiligne, pour une personne placée au niveau du sol, la perspective liée à la distance déformerait les proportions du bâtiment...
C’est là ce que les architectes antiques veulent éviter à tout prix ! Voilà pourquoi ils ont adapté les formes de l’édifice pour tromper notre œil et "corriger" les déformations optiques.
Illustration Artips
Voir en grand
Voir en grand
Pour y parvenir, c’est un vrai casse-tête. En effet, le temple n’a rien d’un empilement d’éléments identiques et de colonnes interchangeables.
Chaque bloc de pierre est complètement unique : tous sont taillés en fonction de la place qu’ils occupent dans l’édifice. Et ceci… au millimètre près !
Une prouesse, quand on sait que le temple a été bâti en seulement neuf ans, à une époque où les moyens techniques étaient bien moins perfectionnés qu’aujourd’hui.
Le Parthénon, construit entre 447 et 432 avant J.-C , photo : Wallpaper Flare
Voir en grand
Voir en grand
Mais c’est ce sens du détail qui rend ce bâtiment si exceptionnel, si harmonieux... et si difficile à restaurer ! Il faut parvenir à retrouver la place précise de chacun des blocs de marbre.
C’est un puzzle géant devant lequel archéologues et architectes s’arrachent les cheveux, encore aujourd’hui !
Le Parthénon en restauration, construit entre 447 et 432 avant J.-C, photo : René Dinkel
Voir en grand
Voir en grand