C’est en Argentine qu’on dénicha le coco de Paimpol. Un marin plus curieux que les autres débarque donc en Bretagne avec son coco. Il est d’abord cultivé dans les potagers de Paimpol ou Ploubazlanec, dans le Goëlo et le Trégor, par les femmes de pêcheurs qui trouveront là un apport idéal face à la pénurie de la Seconde Guerre mondiale.
- À l’origine, le coco de Paimpol était récolté sec et réclamait une main-d’œuvre importante pour être écossé.
- L’idée vint de le commercialiser frais en gousse (on dit demi-sec), laissant au consommateur le soin de l’écosser.
- Fragiles, les gousses sont cueillies une à une à la main par les « plumeurs ».
- Ces cueilleurs sont ainsi appelés car, assis autour des gousses récoltées, ils sélectionnent les meilleures d’un geste qui rappelle celui pratiqué lorsqu’on plume une volaille.