Histoire et caractéristiques du kaki
Ce n'est que depuis le 19ème siècle que sa culture est arrivée en Europe. Implanté à Toulon par un ingénieur des constructions navales, le kaki connut rapidement, un grand succès, en Provence. Les variétés du Cannet et de Marseille étant les plus fameuses.Aujourd'hui encore, le Midi reste la région de prédilection de ce fruit à la peau lisse et fine et à la chair orange vif, qui fait ressemble à une grosse tomate. A l'automne, les plaqueminiers (qui mesurent entre 5 et 10 mètres) continuent, même après la chute des feuilles, de porter ces fruits, pourtant mûrs. Là, ils sont récoltés et viennent égayer les étals des marchés et supermarchés, à côté des noix de coco, goyaves et autres fruits exotiques.
Il existe plus de 2 000 variétés à travers le monde, de celui que l'on nomme également plaquemine ou figue caque, dont les plus courantes sur nos étals sont :
le kaki d'Europe : rond, lisse et orangé, il se consomme très mûr, sans quoi sa peau se révèle très astringente. Produit en Italie, au Moyen-Orient, aux États-Unis et en Provence bien sûr, il est récolté entre octobre et janvier.
le Sharon : selon la fermeté de sa chair, il peut se déguster comme une pomme, en le croquant à pleines dents. Doux et sucré, quel que soit son degré de maturité, il est dépourvu de la saveur âpre de celui d'Europe. Il est produit en Israël et au Japon, de septembre à mai.
le Fuyu : c'est une autre variété, non astringente. Ce fruit aplati à la fine saveur vanillée est très exigeant en chaleur. Il est surtout produit au Japon, en Italie et en Espagne.