Lyautey (1854 - 1934)
Un officier aux convictions trempées
Respect des identités
Un officier visionnaire
Originaire de Nancy, monarchiste de coeur et catholique social, cet officier de cavalerie cultivé et brillant rencontre [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] au Tonkin et le rejoint en 1897 à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
Il s'applique à promouvoir la société indigène, dans le droit fil de ses convictions exprimées le 15 mars 1891 dans un article anonyme de La Revue des deux mondes : « Du rôle social de l'officier dans le service militaire universel ».
Un officier aux convictions trempées
Lyautey devient en 1912 le premier Résident général auprès du sultan du [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], qui s'est placé cette année-là sous la « protection » de la France.
Son action en faveur du développement du pays et plus encore sa noblesse morale et son respect des coutumes locales valent à Lyautey le respect et l'estime des Marocains.
En décembre 1916, il est nommé ministre de la guerre dans le cabinet Briand.
En mars 1917, il s'oppose à l'état-major sur le projet d'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] qu'il juge avec raison mal engagée mais ses avertissements tombent dans le vide.
Faute d'être soutenu par le président du Conseil, il démissionne et reprend sa place au Maroc.
Maréchal de France en 1921, il pâtit d'être tenu en suspicion par la gauche au pouvoir à Paris. Lui-même donne sa démission de résident général lorsqu'on lui enlève le commandement des troupes engagées dans la [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour le confier au maréchal Pétain.
Respect des identités
Passionné par l'aventure coloniale, dont il représente assurément la meilleur part, Lyautey parraine sur la fin de sa vie l'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Il se signale par une conception des relations entre l'Europe et le reste du monde fondée sur le respect des identités. « Les Africains ne sont pas inférieurs, ils sont autres », écrit-il dans les années 1920 .
Cette conception est restée marginale en France et en Europe. Elle contredit celle de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ou des actuels penseurs de la gauche morale qui, chacun à leur manière, cultivent la conviction que les riches Occidentaux doivent « aider » les peuples « sous-développés » (alias inférieurs) à suivre leurs propres traces.