11 mars 1963 : Dernière exécution politique en France
Le 11 mars 1963, le lieutenant-colonel Jean Bastien-Thiry est passé par les armes au fort d'Ivry. Il s'agit de la dernière exécution politique, en France, à ce jour...
Dans un éditorial alambiqué, le directeur du quotidien Le Monde, Hubert Beuve-Méry, lance une pique contre le général de Gaulle: «Le problème est moins aujourd'hui d'appliquer sans défaillance une justice à quelques égards toujours contestable que d'en finir avec des germes de guerre civile, séquelles d'une décolonisation trop coûteuse, parfois trop maladroite et trop hypocrite» (Le Monde, 6 mars 1963).
La plupart des journalistes, à gauche et bien sûr à droite, s'indignent sans détour de cette exécution d'un autre âge : «En fait, l'inhumanité du Souverain finit par accabler jusqu'à ses partisans» (Jean Daniel, L'Express, 14 mars 1963). « On peut difficilement ne pas considérer l'exécution de Bastien-Thiry comme une action néfaste»(Philippe Tesson, Combat, 12 mars 1963).
Le 11 mars 1963, le lieutenant-colonel Jean Bastien-Thiry est passé par les armes au fort d'Ivry. Il s'agit de la dernière exécution politique, en France, à ce jour...
Dans un éditorial alambiqué, le directeur du quotidien Le Monde, Hubert Beuve-Méry, lance une pique contre le général de Gaulle: «Le problème est moins aujourd'hui d'appliquer sans défaillance une justice à quelques égards toujours contestable que d'en finir avec des germes de guerre civile, séquelles d'une décolonisation trop coûteuse, parfois trop maladroite et trop hypocrite» (Le Monde, 6 mars 1963).
La plupart des journalistes, à gauche et bien sûr à droite, s'indignent sans détour de cette exécution d'un autre âge : «En fait, l'inhumanité du Souverain finit par accabler jusqu'à ses partisans» (Jean Daniel, L'Express, 14 mars 1963). « On peut difficilement ne pas considérer l'exécution de Bastien-Thiry comme une action néfaste»(Philippe Tesson, Combat, 12 mars 1963).
Dernière édition par Mimi le Sam 11 Mar - 11:50, édité 1 fois