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L’asperge, qui fit la renommée d’Argenteuil, a migré vers des cieux plus cléments, là où la pression urbaine est moins intense, notamment du côté du Vexin français et des bords de l’Oise. Cette asperge, qui a conservé son nom, correspond à une grosse asperge blanche (25 centimètres de long, 3 centimètres de diamètre) à l’extrémité à peine rosée.
Contrairement aux asperges vertes, il importe de « dévêtir » les asperges blanches de leur épaisse peau impropre à la consommation. Plus l’asperge sera grosse, plus il y aura de chair blanche, bien tendre, à consommer, comme les Parisiens les apprécient. On la déguste généralement en entrée, froide, après une cuisson à l’eau, trempée dans une vinaigrette ou une sauce.
Il fut un temps où l’asperge foisonnait dans les jardins d’Argenteuil, localité des bords de Seine aujourd’hui totalement submergée par l’urbanisme. Au point qu’il y existe une rue de l’Asperge et que le terme « Argenteuil » se dit d’un mets comptant parmi ses ingrédients des pointes d’asperges (œufs brouillés Argenteuil) ou de l’asperge en purée (potage Argenteuil).
Au XVIIIe siècle, pour se conformer aux goûts de la clientèle, les asperges, cultivées dans les jardins, se devaient d’être grosses, tendres et vertes. Au XIXe siècle, les goûts évoluent avec l’arrivée sur les étals d’asperges blanches de beau calibre supplantant les premières. Ce changement serait dû en bonne part aux travaux de M. Lhérault-Salboeuf, à Argenteuil, qui perfectionna la culture de l’asperge dans l’Entre-deux-guerres. Il sera ainsi à l’origine d’une race sélectionnée : l’asperge améliorée tardive dite « d’Argenteuil », caractérisée par ses énormes turions (certaines asperges atteignant la livre !) et sa productivité. On peut observer quelques spécimens énormes conservés dans du formol au musée d’Argenteuil.
L’asperge, qui fit la renommée d’Argenteuil, a migré vers des cieux plus cléments, là où la pression urbaine est moins intense, notamment du côté du Vexin français et des bords de l’Oise. Cette asperge, qui a conservé son nom, correspond à une grosse asperge blanche (25 centimètres de long, 3 centimètres de diamètre) à l’extrémité à peine rosée.
Contrairement aux asperges vertes, il importe de « dévêtir » les asperges blanches de leur épaisse peau impropre à la consommation. Plus l’asperge sera grosse, plus il y aura de chair blanche, bien tendre, à consommer, comme les Parisiens les apprécient. On la déguste généralement en entrée, froide, après une cuisson à l’eau, trempée dans une vinaigrette ou une sauce.
Il fut un temps où l’asperge foisonnait dans les jardins d’Argenteuil, localité des bords de Seine aujourd’hui totalement submergée par l’urbanisme. Au point qu’il y existe une rue de l’Asperge et que le terme « Argenteuil » se dit d’un mets comptant parmi ses ingrédients des pointes d’asperges (œufs brouillés Argenteuil) ou de l’asperge en purée (potage Argenteuil).
Au XVIIIe siècle, pour se conformer aux goûts de la clientèle, les asperges, cultivées dans les jardins, se devaient d’être grosses, tendres et vertes. Au XIXe siècle, les goûts évoluent avec l’arrivée sur les étals d’asperges blanches de beau calibre supplantant les premières. Ce changement serait dû en bonne part aux travaux de M. Lhérault-Salboeuf, à Argenteuil, qui perfectionna la culture de l’asperge dans l’Entre-deux-guerres. Il sera ainsi à l’origine d’une race sélectionnée : l’asperge améliorée tardive dite « d’Argenteuil », caractérisée par ses énormes turions (certaines asperges atteignant la livre !) et sa productivité. On peut observer quelques spécimens énormes conservés dans du formol au musée d’Argenteuil.