Les chemins de l'amitié

Forum pour tous ! Amitié, humour, papotages, activités et loisirs, Club de lecture, Sujets de société, Animaux, Photofiltre, Famille, Jardinage

-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

ça s'est passé un 8 juillet ...

2 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

Invité


Invité

Naissance 

Jean de La Fontaine - 8 juillet 1621 à Château-Thierry - 13 avril 1695 à Paris

ça s'est passé un 8 juillet ... LaFontaineHRigaud

Notre fabuliste national, Jean de La Fontaine, est né à Château-Thierry, en Brie champenoise, sous le règne de Louis XIII.

Étudiant indolent, il fréquente à Paris un cercle de jeunes poètes, les Chevaliers de la Table Ronde. À 26 ans, il épouse une parente de Racine âgée de moins de 15 ans. Elle lui donnera un fils dont il ne s'occupera guère. 

Il succède à son père comme maître des Eaux et Forêts. Sans cesse tracassé par les ennuis financiers, il obtient la protection de Madame de Sévigné puis entre au service du surintendant Fouquet à près de 40 ans. 

Après la disgrâce de son protecteur (1661), il devient «gentilhomme servant» de la duchesse d'Orléans et se signale par des Contes et Nouvelles à caractère licencieux et franchement érotique qui lui vaudront une interdiction pour immoralité ! 

Mais le succès lui vient à l'approche de la soixantaine avec les Fables dont les premières ont été publiées en 1668 ! Par l'élégance et la clarté du style comme par la fantaisie des expressions, les Fables constituent un chef-d'oeuvre de notre langue. 

Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre.
L'un d'eux, s'ennuyant au logis,
Fut assez fou pour entreprendre
Un voyage en lointain pays.
L'autre lui dit : «Qu'allez-vous faire? 
...etc..etc..



Dernière édition par Mimi le Sam 8 Juil - 7:03, édité 1 fois

Invité


Invité

Décès

Robert Surcouf - 12 décembre 1773 à Saint-Malo - 8 juillet 1827 à Saint-Servan


ça s'est passé un 8 juillet ... Surcouf



Robert Surcouf (1773-1827) , corsaire malouinIssu d'une famille de marins, Robert Surcouf navigue dès l'âge de 13 ans. Officier avant 20 ans pour belle conduite au feu puis lors d’un naufrage, il se lance dans la traite négrière sur les rivages de Madagascar.


En 1795, vers la fin de la Révolution, il se voit confier par des armateurs un brick armé et s'engage alors dans la « guerre de course » contre les Anglais dans l'océan Indien, selon les principes mis en place par Vauban un siècle plus tôt. Le corsaire s'honore de maints exploits comme de s'emparer de six navires d'un coup dans le golfe du Bengale.


Un Anglais l'ayant un jour capturé, il engage le dialogue suivant :
«- Au fond, ce qui nous distingue, nous autres Britanniques, de vous autres Français, c'est que nous nous battons pour l'honneur et vous pour l'argent,
- Hé oui, chacun se bat pour ce qui lui manque».


Fait chevalier de la Légion d'Honneur par Napoléon 1er en 1804, Surcouf décline un commandement dans la marine régulière et préfère poursuivre ses activités de corsaire et d'armateur. À la chute de l'Empire, il se retire dans sa ville natale nanti d'une coquette fortune, preuve que l'on peut se battre pour ce que l'on possède déjà !

Moregan

Moregan
CO-ADMIN

Je ne savais pas que La fontaine n'avait écrit ses fables que très tard !

Nade

Nade
ADMIN

La Fontaine qui s'est ré-approprié les fables d'Esope !!

Exemple :

Document 1



ESOPE :




Du Loup et de la Grue
Un Loup s’étant enfoncé par hasard un os dans la gorge, promit une récompense à la Grue, si elle voulait avec son bec retirer cet os, dont il se sentait incommodé. Après qu’elle lui eut rendu ce bon office, elle lui demanda le salaire dont ils étaient convenus. Mais le Loup avec un rire moqueur et grinçant les dents : » Contentez-vous, lui dit-il, d’avoir retiré votre tête saine et sauve de la gueule du Loup, et de n’avoir pas éprouvé à vos dépens combien ses dents sont aiguës. »


 LA FONTAINE :
Le Loup et la Cigogne
Les Loups mangent gloutonnement.
Un Loup donc étant de frairie
Se pressa, dit-on, tellement
Qu’il en pensa perdre la vie :
Un os lui demeura bien avant au gosier.
De bonheur pour ce Loup, qui ne pouvait crier,
Près de là passe une Cigogne.
Il lui fait signe ; elle accourt.
Voilà l’Opératrice aussitôt en besogne.
Elle retira l’os ; puis, pour un si bon tour,
Elle demanda son salaire.
« Votre salaire ? dit le Loup :
Vous riez, ma bonne commère !
Quoi ? ce n’est pas encor beaucoup
D’avoir de mon gosier retiré votre cou ?
Allez, vous êtes une ingrate :
Ne tombez jamais sous ma patte.  »

Moregan

Moregan
CO-ADMIN

du plagiat pur et dur !

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 1 sur 1]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum