Certes, cette femme a une allure bizarre que j'aime bien. Elle revendique son originalité!!
J'avais déjà lu quelque chose d'elle mais ne me souviens plus.
Ce dernier roman qui se lit vite est relativement bien écrit (quelques répétitions de mots fétiches).
J'ai trouvé cette critique qui résume bien ce que j'en pense.
C'est à Musset qu'elle emprunte son titre (« Ah ! Frappe-toi le cœur, c'est là qu'est le génie » est un de ses vers), mais, pour le reste, Amélie Nothomb fait confiance à ses armes propres pour mener à bien ce roman - son vingt-cinquième en... vingt-cinq ans -, à ranger parmi ses meilleurs crus. Ses armes ? La concision, la précision, une acuité telle qu'on pourrait la prendre pour de la cruauté. Ce sont des femmes entre elles que Nothomb met en scène ici : Diane et sa mère, la jalouse Marie ; Diane et son amie, la douce Elisabeth ; Diane et son mentor, l'égoïste Olivia ; Diane et sa sœur, la trop aimée Célia... Mais ce qu'elle met au jour n'a que faire des genres : c'est la part de violence qui irrigue en secret les relations humaines, les rivalités, les manipulations et les enjeux de pouvoir qui les sous-tendent. On en sort avisé et glacé.
J'avais déjà lu quelque chose d'elle mais ne me souviens plus.
Ce dernier roman qui se lit vite est relativement bien écrit (quelques répétitions de mots fétiches).
J'ai trouvé cette critique qui résume bien ce que j'en pense.
C'est à Musset qu'elle emprunte son titre (« Ah ! Frappe-toi le cœur, c'est là qu'est le génie » est un de ses vers), mais, pour le reste, Amélie Nothomb fait confiance à ses armes propres pour mener à bien ce roman - son vingt-cinquième en... vingt-cinq ans -, à ranger parmi ses meilleurs crus. Ses armes ? La concision, la précision, une acuité telle qu'on pourrait la prendre pour de la cruauté. Ce sont des femmes entre elles que Nothomb met en scène ici : Diane et sa mère, la jalouse Marie ; Diane et son amie, la douce Elisabeth ; Diane et son mentor, l'égoïste Olivia ; Diane et sa sœur, la trop aimée Célia... Mais ce qu'elle met au jour n'a que faire des genres : c'est la part de violence qui irrigue en secret les relations humaines, les rivalités, les manipulations et les enjeux de pouvoir qui les sous-tendent. On en sort avisé et glacé.