Qu'est-ce que la luminothérapie ?
Cette technique certainement ancestrale, en tout cas déjà attestée dans les premières civilisations, utilise les rayons lumineux pour les soins. Nous allons exposer ses origines, ses principes, ses bienfaits, les moyens de la mettre en pratique, et ses références.
La luminothérapie consiste à s’exposer quotidiennement à une lumière artificielle blanche, dite « à large spectre », imitant celle du soleil ou dont les qualités seraient aussi proches que possible de celles du soleil. Appelé aussi héliothérapie ou encore photothérapie, cette thérapie consiste à exposer le visage, mais aussi d’autres parties du corps, à la lumière
Son but est principalement de traiter les troubles associés aux dérèglements de l’horloge biologique interne, comme la dépression saisonnière.
Mais la lumière a d’autres propriétés, d’autres bienfaits, qui ont été employées au cours de l’Histoire de la Médecine : convalescence, cicatrisation, immunité... De plus, la lumière des couleurs autres que blanche, a également fait ses preuves pour différents problèmes de santé. En ce cas, on utilise des filtres de couleur sur la lampe blanche.
Les grands principes
La luminothérapie fait partie de la grande famille des photothérapies qui utilisent certaines sources lumineuses (intensités et couleurs diverses, laser, etc.), parfois combinées à des photosensibilisants, pour soigner toutes sortes d’affections, en particulier les maladies de la peau (psoriasis par exemple).La luminothérapie s’applique surtout aux troubles associés au dérèglement des rythmes biologiques, dont le plus connu est la dépression saisonnière14.
En pénétrant dans l’organisme par les yeux, la lumière joue un rôle fondamental dans la régulation des rythmes circadiens, c’est-à-dire ceux qui s’échelonnent sur une période d’environ 24 heures (éveil-sommeil, variations de la température corporelle et des taux hormonaux, repas, etc.). Ces rythmes, qui sont gérés directement par notre horloge biologique interne, sont appelés endogènes. Toutefois, plusieurs d’entre eux peuvent ne pas durer exactement 24 heures. Ils se synchronisent avec les indices environnementaux externes, dont la lumière du jour, de façon à conserver le bon rythme. La lumière participe donc à la régulation constante de notre horloge interne. Celle-ci contrôle également d’autres rythmes biologiques plus ou moins longs (le déclenchement des menstruations chez les femmes, par exemple).
Si les rythmes qui sont soumis à notre horloge interne ne sont plus synchronisés avec le jour et la nuit, nous ressentons des symptômes dérangeants. L’exemple le plus flagrant est l’expérience du décalage horaire qui nous fait somnoler durant le jour parce que nos rythmes endogènes sont convaincus que c’est la nuit. En fonction des signaux envoyés par l’horloge interne, l’organisme peut alors sécréter l’hormone du sommeil (la mélatonine), le jour plutôt que le soir. Selon le cas, on pourra « remettre l’horloge à l’heure » en s’exposant à la lumière, à un moment précis de la journée, et ainsi faire « avancer ou reculer » son horloge interne. La prise de mélatonine, également au moment approprié, peut aussi contribuer à rétablir le réglage de l’horloge interne.
Par ailleurs, lorsque la lumière pénètre dans l'œil, elle est transformée en signaux électriques qui, envoyés au cerveau, agissent sur des neurotransmetteurs. Un de ceux-ci, la sérotonine, souvent appelée « l’hormone du bonheur », régularise l’humeur et gouverne la production de la mélatonine, responsable des cycles éveil-sommeil. Certaines recherches scientifiques indiquent que le métabolisme de la mélatonine est déréglé chez les personnes qui souffrent de dépression saisonnière9. En effet, on a observé chez celles-ci un taux anormalement élevé de mélatonine durant le jour10, même si l'exposition à la lumière diminuerait sa production11.
Mais la thérapie par la lumière a aussi d’autres applications et effets bénéfiques :
· Elle active la croissance cellulaire
· Elle améliore le système immunitaire
· Elle stimule les processus de guérison de l'ensemble du corps
La principale application de la luminothérapie, et également celle qui est le mieux documentée scientifiquement, concerne la dépression saisonnière. Ce syndrome apparaît à l’approche de l’hiver, à mesure que diminue la clarté extérieure, et a un effet néfaste sur l’horloge biologique interne de certaines personnes. L’origine de ce syndrome demeure inconnue. La luminothérapie est un traitement médical reconnu pour combattre la dépression saisonnière.
Dans les pays nordiques, de 3 % à 6 % des individus, et même jusqu’à 10 %, selon certaines sources1-4, souffrent de dépression saisonnière. Ils présentent alors des symptômes comme une humeur dépressive, de la fatigue chronique, une baisse de la libido, un besoin exagéré de sommeil, des réveils difficiles, des crises de boulimie ou un appétit anormalement grand, notamment pour le sucre et les hydrates de carbone (pain, pâtes, pommes de terre). Au Canada près de 3 % de la population serait touchée par la dépression saisonnière5, tandis que 18 % vivrait une « déprime hivernale »6, caractérisée par des symptômes dérangeants, mais moins invalidants que ceux de la dépression saisonnière.
On emploie également la luminothérapie pour contrer d’autres symptômes pouvant être associés à un dérèglement de l’horloge biologique interne, comme les troubles du sommeil et le syndrome prémenstruel ou pour combattre les problèmes attribuables au décalage horaire ou au travail de nuit. Elle pourrait également être utile dans certains cas de dépression comme le post-partum (à la suite d’un accouchement) ou la dépression non saisonnière chez les personnes âgées.
Ce serait la meilleure (rapport qualité/prix) sur internet 80,90€
Cette technique certainement ancestrale, en tout cas déjà attestée dans les premières civilisations, utilise les rayons lumineux pour les soins. Nous allons exposer ses origines, ses principes, ses bienfaits, les moyens de la mettre en pratique, et ses références.
La luminothérapie consiste à s’exposer quotidiennement à une lumière artificielle blanche, dite « à large spectre », imitant celle du soleil ou dont les qualités seraient aussi proches que possible de celles du soleil. Appelé aussi héliothérapie ou encore photothérapie, cette thérapie consiste à exposer le visage, mais aussi d’autres parties du corps, à la lumière
Son but est principalement de traiter les troubles associés aux dérèglements de l’horloge biologique interne, comme la dépression saisonnière.
Mais la lumière a d’autres propriétés, d’autres bienfaits, qui ont été employées au cours de l’Histoire de la Médecine : convalescence, cicatrisation, immunité... De plus, la lumière des couleurs autres que blanche, a également fait ses preuves pour différents problèmes de santé. En ce cas, on utilise des filtres de couleur sur la lampe blanche.
Les grands principes
La luminothérapie fait partie de la grande famille des photothérapies qui utilisent certaines sources lumineuses (intensités et couleurs diverses, laser, etc.), parfois combinées à des photosensibilisants, pour soigner toutes sortes d’affections, en particulier les maladies de la peau (psoriasis par exemple).La luminothérapie s’applique surtout aux troubles associés au dérèglement des rythmes biologiques, dont le plus connu est la dépression saisonnière14.
En pénétrant dans l’organisme par les yeux, la lumière joue un rôle fondamental dans la régulation des rythmes circadiens, c’est-à-dire ceux qui s’échelonnent sur une période d’environ 24 heures (éveil-sommeil, variations de la température corporelle et des taux hormonaux, repas, etc.). Ces rythmes, qui sont gérés directement par notre horloge biologique interne, sont appelés endogènes. Toutefois, plusieurs d’entre eux peuvent ne pas durer exactement 24 heures. Ils se synchronisent avec les indices environnementaux externes, dont la lumière du jour, de façon à conserver le bon rythme. La lumière participe donc à la régulation constante de notre horloge interne. Celle-ci contrôle également d’autres rythmes biologiques plus ou moins longs (le déclenchement des menstruations chez les femmes, par exemple).
Si les rythmes qui sont soumis à notre horloge interne ne sont plus synchronisés avec le jour et la nuit, nous ressentons des symptômes dérangeants. L’exemple le plus flagrant est l’expérience du décalage horaire qui nous fait somnoler durant le jour parce que nos rythmes endogènes sont convaincus que c’est la nuit. En fonction des signaux envoyés par l’horloge interne, l’organisme peut alors sécréter l’hormone du sommeil (la mélatonine), le jour plutôt que le soir. Selon le cas, on pourra « remettre l’horloge à l’heure » en s’exposant à la lumière, à un moment précis de la journée, et ainsi faire « avancer ou reculer » son horloge interne. La prise de mélatonine, également au moment approprié, peut aussi contribuer à rétablir le réglage de l’horloge interne.
Par ailleurs, lorsque la lumière pénètre dans l'œil, elle est transformée en signaux électriques qui, envoyés au cerveau, agissent sur des neurotransmetteurs. Un de ceux-ci, la sérotonine, souvent appelée « l’hormone du bonheur », régularise l’humeur et gouverne la production de la mélatonine, responsable des cycles éveil-sommeil. Certaines recherches scientifiques indiquent que le métabolisme de la mélatonine est déréglé chez les personnes qui souffrent de dépression saisonnière9. En effet, on a observé chez celles-ci un taux anormalement élevé de mélatonine durant le jour10, même si l'exposition à la lumière diminuerait sa production11.
Mais la thérapie par la lumière a aussi d’autres applications et effets bénéfiques :
· Elle active la croissance cellulaire
· Elle améliore le système immunitaire
· Elle stimule les processus de guérison de l'ensemble du corps
Les bienfaits de la luminothérapie
Contre la dépression saisonnière, et plus
La principale application de la luminothérapie, et également celle qui est le mieux documentée scientifiquement, concerne la dépression saisonnière. Ce syndrome apparaît à l’approche de l’hiver, à mesure que diminue la clarté extérieure, et a un effet néfaste sur l’horloge biologique interne de certaines personnes. L’origine de ce syndrome demeure inconnue. La luminothérapie est un traitement médical reconnu pour combattre la dépression saisonnière.
Dans les pays nordiques, de 3 % à 6 % des individus, et même jusqu’à 10 %, selon certaines sources1-4, souffrent de dépression saisonnière. Ils présentent alors des symptômes comme une humeur dépressive, de la fatigue chronique, une baisse de la libido, un besoin exagéré de sommeil, des réveils difficiles, des crises de boulimie ou un appétit anormalement grand, notamment pour le sucre et les hydrates de carbone (pain, pâtes, pommes de terre). Au Canada près de 3 % de la population serait touchée par la dépression saisonnière5, tandis que 18 % vivrait une « déprime hivernale »6, caractérisée par des symptômes dérangeants, mais moins invalidants que ceux de la dépression saisonnière.
On emploie également la luminothérapie pour contrer d’autres symptômes pouvant être associés à un dérèglement de l’horloge biologique interne, comme les troubles du sommeil et le syndrome prémenstruel ou pour combattre les problèmes attribuables au décalage horaire ou au travail de nuit. Elle pourrait également être utile dans certains cas de dépression comme le post-partum (à la suite d’un accouchement) ou la dépression non saisonnière chez les personnes âgées.
Ce serait la meilleure (rapport qualité/prix) sur internet 80,90€