Une petite tisane pour dissiper les excès du week-end...
La menthe de Milly appartient à la famille des menthes poivrées, par opposition aux menthes douces. La variété utilisée, la Mitcham, est la plus parfumée, possédant une haute teneur en menthol.
La plante se cultive en plein champ, de manière traditionnelle sur de petites surfaces, ce qui génère un travail astreignant. Une irrigation régulière et limitée évite le recours aux pesticides. L’arrosage s’interrompt une bonne semaine avant la récolte, afin de concentrer la saveur et le parfum dans la plante. Une fois arrachée, la menthe poivrée est acheminée vers l’entrepôt de stockage, séchée, triée.
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Cette menthe s’utilise en infusion (tisanes), en condiment et constitue une base aromatique pour la confiserie (bonbons et pastilles à la menthe, chocolats, confiture), ainsi que pour certaines boissons (sirops). Elle connaît une autre utilisation en tant que plante médicinale, car dotée de vertus nombreuses, dont celle digestive. Elle est recherchée aussi bien pour l’herboristerie que pour sa capacité à produire une huile essentielle de qualité.
Histoire
Depuis le XIIe siècle, on cultive des plantes aromatiques, tinctoriales, médicinales et à parfum aux alentours de Milly-la-Forêt, le long de la vallée de l’Ecole (c'est le nom de la rivière), dont les sols meubles et frais s’avèrent idéalement adaptés. Sous la Révolution, des habitants qualifiés « d’herboristes » cultivaient des plantes médicinales. Vers 1850, les simples représentaient une part considérable de l’économie de la vallée. Toutefois, ça n’est qu’à la fin du XIXe siècle que les agriculteurs locaux chercheront à développer leur production. On prête à un maraîcher d’Argenteuil, Armand Darbonne, installé à Milly vers 1887, l’invention du lit à séchage, surtout connu sous le nom de « séchoir à Milly ». Cette technique, revenant à agencer les plantes à plat sur des rayonnages, les uns au-dessus des autres, dans des bâtiments bien aérés, permis d’améliorer les performances de conservation. Depuis la Seconde guerre mondiale, et l’introduction de la variété « Mitcham », les séchoirs sont à air chaud.
La menthe de Milly appartient à la famille des menthes poivrées, par opposition aux menthes douces. La variété utilisée, la Mitcham, est la plus parfumée, possédant une haute teneur en menthol.
La plante se cultive en plein champ, de manière traditionnelle sur de petites surfaces, ce qui génère un travail astreignant. Une irrigation régulière et limitée évite le recours aux pesticides. L’arrosage s’interrompt une bonne semaine avant la récolte, afin de concentrer la saveur et le parfum dans la plante. Une fois arrachée, la menthe poivrée est acheminée vers l’entrepôt de stockage, séchée, triée.
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Cette menthe s’utilise en infusion (tisanes), en condiment et constitue une base aromatique pour la confiserie (bonbons et pastilles à la menthe, chocolats, confiture), ainsi que pour certaines boissons (sirops). Elle connaît une autre utilisation en tant que plante médicinale, car dotée de vertus nombreuses, dont celle digestive. Elle est recherchée aussi bien pour l’herboristerie que pour sa capacité à produire une huile essentielle de qualité.
Histoire
Depuis le XIIe siècle, on cultive des plantes aromatiques, tinctoriales, médicinales et à parfum aux alentours de Milly-la-Forêt, le long de la vallée de l’Ecole (c'est le nom de la rivière), dont les sols meubles et frais s’avèrent idéalement adaptés. Sous la Révolution, des habitants qualifiés « d’herboristes » cultivaient des plantes médicinales. Vers 1850, les simples représentaient une part considérable de l’économie de la vallée. Toutefois, ça n’est qu’à la fin du XIXe siècle que les agriculteurs locaux chercheront à développer leur production. On prête à un maraîcher d’Argenteuil, Armand Darbonne, installé à Milly vers 1887, l’invention du lit à séchage, surtout connu sous le nom de « séchoir à Milly ». Cette technique, revenant à agencer les plantes à plat sur des rayonnages, les uns au-dessus des autres, dans des bâtiments bien aérés, permis d’améliorer les performances de conservation. Depuis la Seconde guerre mondiale, et l’introduction de la variété « Mitcham », les séchoirs sont à air chaud.