Etienne Decroly, virologue au CNRS, fait le point.
Le génome est identique à 96 % à celui d'un virus chauve-souris, qui constitue sans doute "son réservoir animal naturel".
Mais aucune épidémie liée à la transmission directe de la chauve-souris à l'homme n'est connue.
La contamination serait donc passée par une "espèce hôte intermédiaire".
Or, la piste du pangolin a été écartée et aucune autre n'a pu être identifiée.
Autre scénario possible : le virus se serait adapté à l'humain depuis des années et aurait circulé à bas bruit, jusqu'à ce qu'une mutation le rende transmissible d'homme à homme.
3e piste qui ne peut être écartée car le cas s'est déjà produit : le virus de chauve-souris se serait adapté à d'autres espèces en laboratoire, avant de s'échapper accidentellement !
Extrait d'un article du journal du CNRS du 10 novembre 2020
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