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Le pithiviers, un gâteau de pâte feuilletée garnie d’une crème d’amandes, existe aussi en version glacée, appelé “pithiviers fondant”, recouvert d’une pâte glacée et décoré de fruits confits.
Le pithiviers feuilleté, le plus connu, s’apparente un peu à la galette des rois. Sa fabrication requiert deux abaisses rondes de pâte feuilletée, entre lesquelles prendra place une garniture faite d’un mélange d’amandes finement broyées, de sucre semoule, de beurre ramolli, d’œufs, de vanille en poudre et de rhum. Une fois les deux abaisses de pâte soudées entre elles, le dessus doré à l’œuf et rayé au couteau, le gâteau cuira une grosse demi-heure à four moyen.
Le pithiviers fondant, le plus ancien, nécessite les mêmes ingrédients (mais le double en œufs, une douzaine) et la même cuisson. A l’issue de celle-ci, du fondant blanc est étalé sur le dessus et des fruits confits (cerise et angélique) sont rajoutés.
Ce gâteau délicieux n’est jamais aussi bon que servi tiède.
Un peu d’histoire
La recette du pithiviers fondant rappelle que la ville du Loiret qui lui a donné son nom (située aux confins de la Beauce et du Gâtinais bien que se sentant davantage gâtinaise) fut, dès sa création, un carrefour important, point de commerce et de stockage des céréales destinées aux pays de l’est de la Gaule. Grâce aux échanges commerciaux, la primitive galette carnute s’enrichira des amandes laissées par les commerçants romains, donnant naissance à l’ancêtre du pithiviers fondant. Au XVIIIe siècle, l’invention du feuilletage engendrera un pithiviers feuilleté.
Depuis 1983, une confrérie du Pithiviers veille à la promotion de ce gâteau, organisant son chapitre annuel (où le public est admis) et récompensant les lauréats de son concours national du meilleur gâteau de Pithiviers.
Le pithiviers, un gâteau de pâte feuilletée garnie d’une crème d’amandes, existe aussi en version glacée, appelé “pithiviers fondant”, recouvert d’une pâte glacée et décoré de fruits confits.
Le pithiviers feuilleté, le plus connu, s’apparente un peu à la galette des rois. Sa fabrication requiert deux abaisses rondes de pâte feuilletée, entre lesquelles prendra place une garniture faite d’un mélange d’amandes finement broyées, de sucre semoule, de beurre ramolli, d’œufs, de vanille en poudre et de rhum. Une fois les deux abaisses de pâte soudées entre elles, le dessus doré à l’œuf et rayé au couteau, le gâteau cuira une grosse demi-heure à four moyen.
Le pithiviers fondant, le plus ancien, nécessite les mêmes ingrédients (mais le double en œufs, une douzaine) et la même cuisson. A l’issue de celle-ci, du fondant blanc est étalé sur le dessus et des fruits confits (cerise et angélique) sont rajoutés.
Ce gâteau délicieux n’est jamais aussi bon que servi tiède.
Un peu d’histoire
La recette du pithiviers fondant rappelle que la ville du Loiret qui lui a donné son nom (située aux confins de la Beauce et du Gâtinais bien que se sentant davantage gâtinaise) fut, dès sa création, un carrefour important, point de commerce et de stockage des céréales destinées aux pays de l’est de la Gaule. Grâce aux échanges commerciaux, la primitive galette carnute s’enrichira des amandes laissées par les commerçants romains, donnant naissance à l’ancêtre du pithiviers fondant. Au XVIIIe siècle, l’invention du feuilletage engendrera un pithiviers feuilleté.
Depuis 1983, une confrérie du Pithiviers veille à la promotion de ce gâteau, organisant son chapitre annuel (où le public est admis) et récompensant les lauréats de son concours national du meilleur gâteau de Pithiviers.