Du Mexique au Chili, la consommation de maïs remonterait à 5 300 ans avant notre ère. Le popcorn, très loin d’être une invention moderne, pourrait être apparu au même moment. On retrouve du maïs soufflé dans des tombes et des sites cultuels aztèques.Comment arrive-t-il aux États-Unis ? Peut-être via des baleiniers, descendus jusqu’au Chili. Ils découvrent une variété de maïs nouvelle pour eux. Une variété plus petite aux grains plus costauds.
Ils rapportent en Nouvelle-Angleterre cette nouvelle variété. Popularité-éclair.
Car on peut faire avec le nouveau maïs, qui répond au doux nom de Zea mays var. everta, ce qui est impossible avec l’autre. Une poignée de grains, un filet d’huile, une casserole, un couvercle, et pop ! Dès 1848, le popcorn entre dans le Dictionnaire des américanismes de l’historien J.R. Bartlett.
Clown automate et cinéma de luxe
C’est alors qu’entre en scène un dénommé Charles Cretors. Ce confiseur de Decatur (Illinois) s’offre, en 1891, une machine à griller les cacahuètes. Déçu par les performances de l’engin, il en invente un plus à son goût et l’installe devant la vitrine de sa confiserie.
Deux ans plus tard, Cretors voit grand. Il met au point un chariot à vapeur qui peut simultanément griller les cacahuètes, faire du café, rôtir des châtaignes et préparer le popcorn. L’ensemble est surmonté d’un automate, un clown qui attire les foules.
Contrairement à ses prédécesseurs, la machine de Charles Cretors ne produit que très peu de fumée. Et elle cuit le maïs dans un mélange de beurre clarifié et de saindoux. Ce qui donne au snack une belle couleur dorée et une odeur alléchante. Sans compter qu’on peut voir le maïs voler dans sa cage de verre, propulsé par la vapeur. Dès sa naissance, le popcorn américain est indissociable d’un marketing astucieux.
Contente Nade
Ils rapportent en Nouvelle-Angleterre cette nouvelle variété. Popularité-éclair.
Car on peut faire avec le nouveau maïs, qui répond au doux nom de Zea mays var. everta, ce qui est impossible avec l’autre. Une poignée de grains, un filet d’huile, une casserole, un couvercle, et pop ! Dès 1848, le popcorn entre dans le Dictionnaire des américanismes de l’historien J.R. Bartlett.
Clown automate et cinéma de luxe
C’est alors qu’entre en scène un dénommé Charles Cretors. Ce confiseur de Decatur (Illinois) s’offre, en 1891, une machine à griller les cacahuètes. Déçu par les performances de l’engin, il en invente un plus à son goût et l’installe devant la vitrine de sa confiserie.
Deux ans plus tard, Cretors voit grand. Il met au point un chariot à vapeur qui peut simultanément griller les cacahuètes, faire du café, rôtir des châtaignes et préparer le popcorn. L’ensemble est surmonté d’un automate, un clown qui attire les foules.
Contrairement à ses prédécesseurs, la machine de Charles Cretors ne produit que très peu de fumée. Et elle cuit le maïs dans un mélange de beurre clarifié et de saindoux. Ce qui donne au snack une belle couleur dorée et une odeur alléchante. Sans compter qu’on peut voir le maïs voler dans sa cage de verre, propulsé par la vapeur. Dès sa naissance, le popcorn américain est indissociable d’un marketing astucieux.
Contente Nade