Pour Albert Thomas, le sous-secrétaire d’État à l’Artillerie, il faut réagir au plus vite ! Il a bien tenté de prendre les devants, en vain : les industriels ont ignoré ses demandes. Résultat, le voilà qui doit faire face à des mouvements de grève dans divers secteurs, des ouvrières du textile jusqu’à nos fameuses munitionnettes.
Pour pouvoir continuer à envoyer des armes sur le front, pas le choix : il faut céder aux demandes des munitionnettes. |
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Grève des couturières à Paris dans le quartier de la Grange-aux-Belles, réunion du 18 mai 1917. Photo : Bibliothèque nationale de France, Paris, Agence Rol |
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