Cloué dans un fauteuil roulant à 26 ans, Jarred fulmine, trépigne, s’emporte, hurle et, à la moindre contrariété, fait valdinguer les objets qui se trouvent à sa portée. Mais ce qui le mine n’est pas tant son handicap que toute une vie marquée par la frustration et les blessures. Après un accident de voiture qui a coûté la vie à sa petite amie, Melissa, et l’a privé de l’usage de ses jambes, le voilà contraint, faute d’assurance médicale et de revenus stables, de retourner vivre chez son père, Jack, qu’il n’a pas revu depuis qu’il a fui leur maison du Texas, dix ans plus tôt. C’est une mésaventure de plus pour ce jeune homme qui n’a toujours pas surmonté la mort de sa mère, lorsqu’il avait 11 ans, ni les accès de violence de son père.
L’objet du premier roman de l’Américain Jarred McGinnis, dont le point de départ est autobiographique, est de décrire la tentative de normalisation des rapports entre les deux hommes, alors que tous deux ont sombré dans les excès après le drame : l’alcoolisme pour le père, une errance de dix ans (avec drogue, squat…) pour le fils. Le romancier parvient assez bien à rendre compte de l’évolution en dents de scie de ces relations, les protagonistes oscillant constamment entre désir de réconciliation et règlements de comptes musclés, sur fond de culpabilité et de ressentiment. Il n’est pas facile, en effet, pour Jarred de trouver un adversaire à la mesure de sa colère. D’autant que Jack, « veuf paisible », désormais sobre, passe l’essentiel de son temps à nourrir ses orchidées, et se montre assez malhabile quand il s’agit de discuter avec son fils.
C'est dur parfois violent mais j'ai bien aimé. Il y a des retours en arrière que certains peuvent ne pas apprécier.
L’objet du premier roman de l’Américain Jarred McGinnis, dont le point de départ est autobiographique, est de décrire la tentative de normalisation des rapports entre les deux hommes, alors que tous deux ont sombré dans les excès après le drame : l’alcoolisme pour le père, une errance de dix ans (avec drogue, squat…) pour le fils. Le romancier parvient assez bien à rendre compte de l’évolution en dents de scie de ces relations, les protagonistes oscillant constamment entre désir de réconciliation et règlements de comptes musclés, sur fond de culpabilité et de ressentiment. Il n’est pas facile, en effet, pour Jarred de trouver un adversaire à la mesure de sa colère. D’autant que Jack, « veuf paisible », désormais sobre, passe l’essentiel de son temps à nourrir ses orchidées, et se montre assez malhabile quand il s’agit de discuter avec son fils.
C'est dur parfois violent mais j'ai bien aimé. Il y a des retours en arrière que certains peuvent ne pas apprécier.