Il y a cent ans, dans le Limousin, naissait Catherine Charron, une petite fille comme tant d'autres, tendre et craintive, habituée à chercher dans les bras de sa mère un refuge contre les espiègleries des aînés. Son père, c'était le maître de la métairie, celui qui pétrit le pain et qui donne la joie, l'image de la toute-puissance, de la justice et de la bonté.
Alors, pourquoi faut-il brusquement quitter cet univers de paix et de bonheur ? Pourquoi des parents aimants doivent-ils abandonner leur petite fille de huit ans à des étrangers qui abusent sans scrupules de cette servante docile ? Pourquoi la mort enlève-t-elle une mère à ses enfants ? Catherine souffre et se révolte mais ne trouve pas de réponses, pas encore...
Les téléspectateurs qui ont eu la chance de voir Le pain noir n'ont pas oublié Catherine et liront avec plaisir ce récit poétique et émouvant consacré à la vie de leur héroïne.
J'ai bien aimé, sans avoir vu le film, ce récit un peu dur d'une vie dure, très touchant, parfois révoltant mais si vrai sans doute.