Les chemins de l'amitié

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"Agent Jean Dupont ? Présent !" Histoire complète

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Nade

Nade
ADMIN

Un homme se promène dans une rue de Paris. Un homme banal, s'il en fut. Si on devait le décrire : taille moyenne, nez moyen, bouche moyenne, cheveux châtain moyen.


Cet homme est connu se ses relations sous le nom de Jean Dupont.
 Mais, dans un certain bureau, en cette année 2089, il est connu en tant que Agent ZZ et traque les malfaiteurs de l'époque.


Soudain, il reçoit une légère décharge électrique de son anneau d'oreille.


- Agent ZZ, venez dans le souterrain, un crime va être commis.


Car, ce bureau policier est spécialisé dans la prévention des crimes !



Il enfourche sa moto supersonique garée à proximité, met les gaz et le voici en moins de temps qu'il ne faut pour le dire dans le souterrain qui mène au bureau.
Faisant celui qui cherche une place pour déposer son véhicule il aperçoit un homme embusqué derrière un poteau. Serait-ce là l'assassin dont il doit déjouer les plans? 

Jean descend de son engin, et surveille de l'oeil cet homme embusqué derrière son poteau ; mais soudain l'homme a disparu ... ha zut se dit Jean , peut-être est il parti et je ne l'ai pas vu ? bon avançons un peu et voyons ce que vont m'apprendre mes chefs

Jean commence à réfléchir à ce meurtre, il avait déjà une longue carrière derrière lui mais chaque meurtre était différent .... et soudain que voit- il juste devant lui ? cet homme braquant un pistolet sur lui !

"Jean ! Putain tu as encore oublié le code, j'ai failli te buter ! "

"Ah c'est toi José, tu es sur l'affaire aussi, mais assez perdu de temps, le boss nous attend" !

Tu ne changeras jamais José .... mais un jour ne t'étonne pas de te retrouver sur le carreau avec une balle qui n'était pas pour toi ...


John Bidule, le chef, reçoit les deux acolytes.

- Asseyez-vous. 
Je vous demande d'être à l'avenir plus prudents. José pour ce qui concerne ton arme. Même si elle ne tire que des balles remplies de somnifère nous avons besoin de tous les membres de l'équipe.
 Jean tu devras à l'avenir ralentir avant d'entrer dans le souterrain. Ton engin attire déjà le regard, une vitesse excessive pourrait nous apporter des curieux.
Bon, sur le réseau Querty un message nous inquiète.  Un homme parle de vengeance contre un chirurgien. Il va nous falloir trouver qui, pourquoi et surtout comment éviter le pire. 
-Ok, chef!!!




Jean : " José, t'en penses quoi du boss ?? Il va dans tous les sens et pas fichu de donner les vrais directives ???"
 -  T'as raison , depuis qu'il est monté en grade , à part être derrière son bureau  et nous appeler ... rien ????
  - Bon , on commence par quoi ?
  - On tient compte de l'avertissement d un meurtre ??
dring !! dring !!!


-  Attends, je réponds.


C'est la femme de José qui lui demande à quelle heure il allait rentrer ,  car depuis quelques temps elle s'inquiétait tout le temps.
 - Bon revenons à notre présumé meurtre dit Jean; par quoi commençons-nous ?
  - Ok donc on le prend au sérieux ? demande José.
 -  Bah oui répond Jean,  alors allons déjà à l'hôpital voir qui aurait écrit sur le réseau  Querty. Aussitôt ils se mettent en route.



On n'avait jamais vu 2 co-équipiers aussi dissemblables !!


Jean, comme nous l'avons décrit au début, très "banal" mais avec un caractère bien affirmé et une tendance à foncer sur les obstacles comme il fonce sur sa moto !



José, cool et blagueur, mais réfléchi, très psychologue, étudiant longuement chaque scène de crime et faisant prudemment ses conclusions.


Ils disposent, pour les aider, d'un matériel très sophistiqué qui a bien changé depuis le début des années 2000. 
Déjà, au centre, dans le souterrain, un super ordinateur qui prévient l'intention et le lieu d'un crime. Puis, leurs armes et leur matériel de recherche sur place qui ...
comporte drônes et détecteurs divers. Ajoutés à cela ils ont à leur disposition des moyens de locomotion à énergie solaire, silencieux,  rapides et capables de circuler sur route, dans l'eau et dans les airs.

Bien que très entrainé et formé  à leur matériel ultra- connecté et sophistiqué,  Jean  a toujours sur lui un petit carnet , où sont notés tous les petits détails  d'une enquête et  qu'il se plaît à appeler son " indic ".
Bref, ces deux là  s'entendent bien malgré leurs différences évidentes .
Quand ils arrivent à l'hôpital , le silence qui y règne les  font se regarder .................
José : "ils sont ou ? "
Jean : sûrement à la machine à café ??? Soudain une déflagration .................... 

-  A terre !!! à terre!!!!! crie un médecin sorti de nulle part. 


- Peuh ! dit Jean, ils sont rétrogrades, ce sont de vulgaires pistolets des années 2000 !


José sort son mini drone et l'envoie explorer l'endroit d'où viennent les coups de feu. Celui-ci lui envoie les images sur son portable.


Et, là, que voit-il ???? le spectacle le cloue sur place !
Sur un brancard un enfant tient à bout de bras un pistolet modèle 2001 bien imité grâce à une imprimante 3D. Il menace le personnel. Chirurgiens, médecins, infirmières, infirmiers, aides soignants tout le monde est atterré et personne n'ose ouvrir la bouche. De là où il se trouve l'agent ZZ interpelle le gamin d'une voix tonitruante. 
-Que comptes-tu faire avec ton jouet?

-heu, ben...... les coups sont partis tous seuls mais il n'y a pas de balles, Monsieur.



- Es tu seul, ou as tu des complices ??
  - Je ne voulais pas  tirer , je vais aller en prison ?
  - Euhhh ...

 Le regard noir, l'agent ZZ appelle  José et lui dit :

 -  Emmène le gamin au souterrain , on verra plus tard  !!!!


Le pauvre gosse en pleurs  est emmené  manu militari ..


L'ambiance "panique " retombe ... 

Quand l'agent ZZ  demande a son équipe de  quitter les lieux , il s' interroge ?
  Ce gosse etait-il là pour faire diversion , pour jouer ? ou cela cache-t-il  autre chose ?
Il tourne les talons et ...........................nonnnnnn !!! tout le monde a terreeeee ........juste a coté de la sortie sa montre connectée lui signale un bip répété !!!!!

C'est le silence complet dans l'accueil de l'hôpital, l'agent ZZ peut entendre plus distinctement le bip, mais bien sûr c'est le tic tac d'une bombe, mais où est-elle et pourquoi ? Et ce gosse ? 
Pas de temps à perdre : faire évacuer le bâtiment, ne pas être repéré des officiels qui vont arriver et garder une longueur d'avance sur les policiers, et retourner tout de suite au souterrain interroger cet enfant qui n'était pas là par hasard c'est sûr maintenant !


De retour dans le bureau, très gentiment, Jean interroge l'enfant apeuré.  
- As-tu agi au nom d'un adulte? Es-tu au courant d'une possible bombe posée dans l'hôpital? Depuis ton arrestation on entend un bip, comme si...
- Non, Monsieur ce doit être le jouet mécanique de mon grand-père que j'ai fait tomber dans le hall en arrivant sur le brancard. Je jouais chez moi et me suis blessé, ma mère m'a fait transporter aux urgences mais n'a pas pu rester.  Tout s'est enchaîné si vite!

Jean est secondé pour l' interrogatoire de l' enfant mineur par une psychologue ; cette dernière lui demande :
 -  Et ton jouet,  pourquoi tu ne l' as pas ramené avec toi ? Tu devais y tenir ?
  - oui, répond l' enfant , mais quand on a entendu  des bruits , maman a dit "vite on part" ........
Jean, du coin de l' oeil, interroge du regard la psy ...
  - Bien , nous allons voir ta maman , reste là !!!
Alors qu' il quitte la pièce , des cris sortent de la pièce voisine !! Ils se précipitent et voient la mère, couchée par terre et hurlant sur le gardien qui était là pour la  surveiller !!!
  - Madame , madame calmez vous !!! 

Mais rien n' y fait .......... A- t -elle quelque chose à cacher ou bien est-ce le fait que son fils a été emmené au poste ???



La maman hurlait des paroles incompréhensibles, dans lesquelles on entendait les mots "jouet" ... bombe" ... vengeance" ...


A court d'idée, Jean lui lança un verre d'eau au visage, ce qui la calma instantanément.


- Madame, reprenez votre calme et expliquez-nous votre état de panique.


- Le grand-père de mon petit Edouard a fabriqué un jouet qu'il lui a donné au moment de partir à l'hôpital ...


- Oui, et alors, quel rapport ?


 - Sachez que c'est mon beau-père et qu'il était le mari d'Emilie Leblond, cela vous dit-il quelque chose ?


- Oh ! Mon Dieu, oui, cette femme décédée durant son opération !!! Et son mari avait juré de se venger devant les caméras !


Voilà une explication intéressante je délègue les démineurs à l'instant même. 
Quelques secondes plus tard l'agent ZZ rassurait tout le monde. 
- On me dit dans mon oreillette que cet objet artisanal a cessé de bipper. Je pense qu'il n'aurait pas fait grand mal.  
Il se tourne vers son patron et lui lance d'un air narquois! Encore un meurtre déjoué, aurai-je une prime?



On verra en fin d'année Jean. En attendant ramenez cette dame et son enfant auprès des médecins que l'on soigne sa blessure au plus vite et demandez sur place à la police d'arrêter le grand père pour tentative d'homicide. Puis rentrez chez vous la conscience tranquille et fier de votre mission.



FIN !!!

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