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278 Re: EXPRESSIONS POPULAIRES Sam 14 Juil - 9:16
Moregan
CO-ADMIN
Marcher sur des œufs
Définition :
Ne pas être rassuré, agir avec précaution.
Origine :
Expression très imagée qui fait référence à la démarche peu sûre que l’on adopterait si l’on devait marcher sur des œufs par peur de les casser. Expression très largement utilisée dans le langage courant et qui retranscrit parfaitement le sentiment d’insécurité que l’on ressent.
279 Re: EXPRESSIONS POPULAIRES Sam 14 Juil - 17:16
Nade
ADMIN
Mouais, ben, kékin ici a-t-il déjà essayé en réel ?????
280 Re: EXPRESSIONS POPULAIRES Sam 15 Sep - 8:11
Moregan
CO-ADMIN
Avoir du pain sur la planche
Origine Avant le début du XXe siècle, cette expression voulait dire tout autre chose, puisqu'elle signifiait "avoir des ressources pour l'avenir, être assuré de ne manquer de rien".
L'image s'explique à l'époque où le pain pouvait être conservé longtemps avant d'être mangé et où avoir de nombreuses miches posées sur leurs planches de stockage, c'était avoir de quoi tenir un moment.
Le fait que l'expression a changé de sens peut s'expliquer de deux manières.
La fin de ce pain 'de longue durée' remplacé progressivement par le pain que nous achetons chaque jour à la boulangerie y a probablement aidé.
On a pu alors imaginer les pains crus que le boulanger pose d'abord sur une planche après les avoir façonnés, avant de les mettre au four.
S'il est au début de son travail de cuisson, cet homme a 'des pains ou du pain sur la planche' avant de l'avoir entièrement terminé.
L'image s'explique à l'époque où le pain pouvait être conservé longtemps avant d'être mangé et où avoir de nombreuses miches posées sur leurs planches de stockage, c'était avoir de quoi tenir un moment.
Le fait que l'expression a changé de sens peut s'expliquer de deux manières.
La fin de ce pain 'de longue durée' remplacé progressivement par le pain que nous achetons chaque jour à la boulangerie y a probablement aidé.
On a pu alors imaginer les pains crus que le boulanger pose d'abord sur une planche après les avoir façonnés, avant de les mettre au four.
S'il est au début de son travail de cuisson, cet homme a 'des pains ou du pain sur la planche' avant de l'avoir entièrement terminé.
Dernière édition par Moregan le Dim 16 Sep - 9:00, édité 1 fois
281 Re: EXPRESSIONS POPULAIRES Sam 15 Sep - 11:40
Colette
CO-ADMIN
Je meure d’envie de croquer dans un sandwich!!!!!
282 Re: EXPRESSIONS POPULAIRES Dim 16 Sep - 9:06
Moregan
CO-ADMIN
Poser un lapin
Cette expression qui date de la fin du XIXe siècle a d’abord signifié « ne pas rétribuer les faveurs d’une femme » et elle viendrait de la combinaison de deux termes argotiques, poser et lapin (qui l’eût cru ?).
D’un côté, en 1883, Alfred Delvau, dans son Dictionnaire de la langue verte, donne à faire poser la signification « faire attendre » et de l’autre, en 1889, Lorédan Larchey dans son Nouveau supplément du dictionnaire d’argot, indique que lapin est employé là par allusion « au lapin posé sur les tourniquets des jeux de foire, qui paraît facile à gagner et qu’on ne gagne jamais ».
Autrement dit, le « poseur de lapin », terme qui a bien existé à cette époque, était celui qui faisait attendre son paiement (le lapin) ad vitam æternam à la femme dont il avait profité. Dans ce cas, poser un lapin se disait bizarrement aussi brûler paillasse, et c’est suite à cette pratique que les dames de petite vertu ont pris l’habitude de faire payer d’avance leurs services.
Faire attendre quelqu'un en n'allant pas au rendez-vous fixé.
Cette expression qui date de la fin du XIXe siècle a d’abord signifié « ne pas rétribuer les faveurs d’une femme » et elle viendrait de la combinaison de deux termes argotiques, poser et lapin (qui l’eût cru ?).
D’un côté, en 1883, Alfred Delvau, dans son Dictionnaire de la langue verte, donne à faire poser la signification « faire attendre » et de l’autre, en 1889, Lorédan Larchey dans son Nouveau supplément du dictionnaire d’argot, indique que lapin est employé là par allusion « au lapin posé sur les tourniquets des jeux de foire, qui paraît facile à gagner et qu’on ne gagne jamais ».
Autrement dit, le « poseur de lapin », terme qui a bien existé à cette époque, était celui qui faisait attendre son paiement (le lapin) ad vitam æternam à la femme dont il avait profité. Dans ce cas, poser un lapin se disait bizarrement aussi brûler paillasse, et c’est suite à cette pratique que les dames de petite vertu ont pris l’habitude de faire payer d’avance leurs services.
284 Re: EXPRESSIONS POPULAIRES Lun 17 Sep - 7:59
Moregan
CO-ADMIN
L’expression prend tout son sens lorsque l’on se penche sur les anciennes méthodes des femmes pour être la plus belle possible. Torture et beauté allaient souvent de paire
Masques en caoutchouc datant des années 20 permettaient de se débarrasser des rides et des imperfections.
Avant la guerre, les femmes pouvaient passer des heures « branchées » à des machines de ce genre dans le seul but d’avoir les cheveux frisés.
Masques en caoutchouc datant des années 20 permettaient de se débarrasser des rides et des imperfections.
Avant la guerre, les femmes pouvaient passer des heures « branchées » à des machines de ce genre dans le seul but d’avoir les cheveux frisés.
286 Re: EXPRESSIONS POPULAIRES Lun 15 Oct - 6:59
Moregan
CO-ADMIN
Origine
Cette expression s'emploie très souvent dans des formes comme c'est comme si on pissait dans un violon ou bien autant pisser dans un violon ! pour indiquer l'inutilité totale de l'action ainsi qualifiée.
Pisser, mot qui vient du bas latin pissiare (pour « uriner »), n'est considéré comme vulgaire que depuis le XIXe siècle.
Auparavant, son usage était aussi naturel que la fonction elle-même, le mot uriner étant réservé au milieu médical.
De nos jours, dans le langage courant, on ne dit ni uriner, vu comme trop pédant (« Marie-Chantal, j'arrive dans deux minutes, je m'en vais d'abord uriner quelque peu »), ni pisser, trop vulgaire, mais plutôt faire pipi considéré comme acceptable et venu du monde des enfants.
Il est certain que, si on veut produire une agréable mélodie, pisser dans un violon ne servira vraiment pas à grand chose, même en visant les cordes et en y baladant le jet.
Mais pourquoi une telle association ? Pourquoi un violon au lieu d'un banjo, d'une pelle à tarte ou d'une passoire ?
Telle quelle, l'expression date de la fin du XIXe siècle, et rien ne l'explique vraiment.
Mais Alain Rey suppose que le verbe pisser n'est apparu, par plaisanterie, qu'en remplacement d'un verbe comme souffler ou siffler.
La locution d'origine aurait alors été souffler dans un violon (dont on trouve effectivement une utilisation dans un numéro de l'Apiculteur de 1901), action dont l'inutilité est flagrante lorsqu'on sait que souffler dans une flûte ou une trompette permet effectivement de produire de la musique, mais qu'avec un violon, le résultat devient tout de suite nettement moins probant.
288 Re: EXPRESSIONS POPULAIRES Lun 15 Oct - 18:14
Moregan
CO-ADMIN
Aller de bizingue : marcher de travers, de biais, zigzaguer
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